Pourquoi 70% des vidéos internes finissent à la poubelle

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Trop de vidéos internes finissent oubliées

Les chiffres ne mentent pas. En entreprise, près de 70% des vidéos internes produites ne sont jamais regardées une deuxième fois. Pire encore, certaines ne sont même pas visionnées du tout après diffusion.
Pourquoi autant d’efforts (temps, budget, énergie) pour si peu de résultats ?

Les entreprises se lancent dans la production de contenus vidéo avec de bonnes intentions : former plus vite, partager la culture, fédérer les équipes… Mais la réalité les rattrape vite. Des fichiers stockés dans un drive sans nom explicite, des durées trop longues, des contenus peu engageants… et le résultat est là : personne ne clique.

Prenons un cas réel : une entreprise du secteur industriel a produit une série de vidéos internes pour onboarder les nouveaux collaborateurs. Un mois plus tard, seuls 18% des salariés les avaient consultées. Le problème ? Des vidéos trop longues, un ton monotone, et aucun lien avec leurs préoccupations concrètes du quotidien.

Il ne suffit pas d’avoir une caméra et de bons logiciels. Il faut comprendre les usages, les attentes et surtout le contexte des collaborateurs.

Les erreurs classiques dans les vidéos internes

Quand on regarde ce qui cloche dans la majorité des vidéos internes, on retrouve souvent les mêmes erreurs. Pas besoin d’avoir produit des centaines de vidéos pour s’y retrouver, les pièges sont faciles à identifier.

Voici les plus fréquents :

  • Durée excessive : une vidéo interne de 12 minutes pour présenter une procédure simple ? Personne n’a ce temps, surtout en entreprise.

  • Manque de rythme : des plans statiques, une voix monotone, aucune animation. Résultat : l’attention s’envole au bout de 30 secondes.

  • Aucune contextualisation : la vidéo semble universelle, mais en fait, elle ne parle à personne. Aucun lien avec les réalités du terrain.

  • Diffusion peu adaptée : elle est stockée dans un Drive ou un intranet que personne ne consulte.

  • Pas de teaser ni relance : on balance une vidéo et on espère qu’elle fonctionne toute seule. Mauvais pari.

Un autre exemple concret : une grande entreprise de services a réalisé une vidéo pour sensibiliser aux cyberattaques. Résultat ? Seulement 9% de taux de visionnage. En cause : un format PowerPoint filmé avec une voix-off monocorde. On a vu plus dynamique.

La vidéo interne n’est pas (que) de la com’

Il y a un malentendu courant : croire qu’une vidéo interne, c’est juste un outil de communication. Et donc, on la traite comme une plaquette vidéo avec de jolis mots et un montage flatteur. Mais une vidéo interne d’entreprise, c’est avant tout un outil de travail.

Elle doit transmettre une information, résoudre un problème, faciliter une tâche. Quand elle est trop « corporate », elle perd tout impact. Le collaborateur ne s’y retrouve pas et zappe.

Imaginez un tutoriel vidéo sur un nouvel outil de gestion, qui consacre deux minutes à l’histoire de l’entreprise avant d’entrer dans le vif du sujet. Est-ce vraiment utile ? Pas sûr. Ce que les gens veulent, c’est : Comment ça marche ? Où je clique ? Que faire si j’ai une erreur ?

La clé, c’est de produire avec une intention fonctionnelle, pas seulement esthétique. Une vidéo qui rend service est une vidéo regardée. Et surtout, retenue.

L’échec est souvent dans le brief initial

Si la vidéo est mal comprise dès le départ, le résultat ne peut pas être bon. Et ce point est souvent négligé. Trop d’équipes internes ou de prestataires se lancent en production avec un brief flou, incomplet, ou trop vague.

Un bon brief, c’est celui qui répond précisément à ces questions :

  • À qui s’adresse la vidéo ?
  • Quel problème va-t-elle résoudre ?
  • Quelles sont les contraintes (temps, lieu, durée, format) ?
  • Comment sera-t-elle diffusée ?
  • Quelle action doit-elle déclencher ?

Un exemple simple : un grand groupe bancaire voulait produire une série de capsules internes pour rappeler les bonnes pratiques de sécurité au bureau. Le brief initial ? “Faites une vidéo sympa sur la sécurité”. Résultat : 5 vidéos produites, aucune cohérence, aucun usage prévu. Elles dorment depuis dans un dossier partagé.

En posant les bonnes bases dès le début, on évite 80% des écueils.

L’attention est une denrée rare en entreprise

Oubliez l’idée que vos collaborateurs vont regarder 15 minutes de vidéo juste parce qu’ils en ont reçu le lien. En entreprise, l’attention est une ressource en tension. Tout se joue dans les 30 premières secondes.

Si vous ne captez pas tout de suite, c’est perdu. D’où l’importance d’un démarrage accrocheur : une question concrète, un chiffre marquant, une mise en situation terrain.

Voici quelques astuces qui fonctionnent :

  • Commencer par une situation familière : “Vous aussi, vous galérez avec le nouvel outil RH ?”
  • Utiliser des visages connus dans l’entreprise : managers, collègues référents, etc.
  • Intégrer des séquences courtes, rythmées, avec du visuel dynamique.

Un bel exemple : une PME du secteur tech a lancé une série de micro-formations en vidéo avec des scénarios du quotidien. Chaque vidéo fait moins de 2 minutes, et commence par une vraie scène vécue. Résultat : un taux d’engagement de 78% sur toute la série.

Le bon format au bon moment

Une erreur courante : vouloir faire rentrer tout un sujet dans une seule vidéo. C’est le meilleur moyen d’épuiser le spectateur. Il faut penser par usage, pas par sujet.

Il existe plusieurs formats efficaces selon les besoins :

  • Tutos express : 1 à 2 minutes pour une tâche précise

  • Capsules de culture d’entreprise : 3 à 5 minutes avec des témoignages ou mises en situation

  • Formats “snack” pour les temps morts (pause, attente, trajet)

  • FAQ vidéo : les questions qu’on pose toujours, en format réponse rapide

C’est ce qu’a mis en place une entreprise logistique avec ses vidéos internes. Chaque semaine, une nouvelle capsule courte sur un point terrain : sécurité, gestes répétitifs, outils de suivi. Résultat : visionnages réguliers et retours concrets des équipes de terrain.

Le bon format, c’est celui qui s’intègre facilement dans la journée de vos collaborateurs.

La post-production, souvent bâclée

On l’oublie trop souvent : la post-prod, c’est ce qui donne vie à une vidéo. Elle fait toute la différence entre un contenu qui capte l’attention et un autre qu’on arrête au bout de 20 secondes.

Mettre un habillage graphique simple, intégrer des sous-titres lisibles, couper les silences… ce sont des détails, mais ce sont ces détails qui font qu’une vidéo est regardée jusqu’au bout.

Quelques erreurs de post-prod qu’on voit trop souvent :

  • Pas de sous-titres (inadmissible quand on sait que beaucoup regardent sans le son)
  • Une image trop sombre ou mal cadrée
  • Un son mal capté, avec des bruits parasites
  • Des transitions trop lentes ou trop nombreuses

Un bon montage, c’est comme un bon livre : on ne voit pas le travail, mais on est happé par le contenu.

Diffuser ne veut pas dire publier

Produire une vidéo de qualité ne suffit pas. Encore faut-il bien la diffuser. Et c’est souvent là que le bât blesse. Une vidéo interne, aussi bonne soit-elle, ne sert à rien si elle est invisible.

Trop d’entreprises se contentent de publier la vidéo sur leur intranet, ou pire, de l’envoyer par e-mail sans accompagnement.

Voici quelques leviers simples à activer :

  • Créer un mini teaser diffusé sur Teams ou Slack
  • Ajouter une vignette visuelle attractive
  • Programmer des relances à J+3 et J+7
  • Segmenter l’audience (ex : managers d’abord, puis équipes terrain)
  • Prévoir un petit quiz ou une action post-visionnage

C’est ce qu’a mis en place une entreprise dans le secteur pharmaceutique : à chaque diffusion d’une vidéo, un plan de comm’ est prévu, avec teaser, relance, et mini-sondage. Le taux de visionnage a grimpé à 85%.

Et maintenant ? Passez à la vidéo interne qui fait vraiment le job

Ne vous contentez pas de produire de jolies vidéos qu’on oublie dans un coin. Créez  du contenu utile, clair et réutilisable, conçu pour être regardé, compris… et réellement utilisé.

Notre force chez Rushup.io ? Une postproduction haut de gamme mais scalable, pensée pour produire plus sans sacrifier la qualité. Grâce à nos process optimisés, on vous aide à industrialiser la création de vidéos internes tout en maintenant un niveau pro constant. Moins de ressources mobilisées, plus de contenu impactant.

C’est comme ça qu’on rend la vidéo professionnelle accessible, même pour les organisations qui doivent aller vite et bien, sans mobiliser un studio pendant des semaines.

Notre mission : vous faire gagner du temps, de l’impact, et de la cohérence. Que vous soyez une PME, un grand groupe ou une collectivité, si vous cherchez à professionnaliser vos contenus internes sans exploser vos budgets, vous êtes au bon endroit.

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