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La vidéo de recrutement est devenue un passage obligé pour les entreprises qui veulent se rendre visibles et attractives. Et, sur le papier, l’idée fait rêver : montrer les coulisses, faire parler les équipes, donner un visage humain à sa culture d’entreprise.
Mais en pratique ? On se retrouve souvent avec une vidéo ultra-lisse, hyper formatée, sans âme ni relief. Le genre de vidéo qui, au lieu de donner envie, crée un malaise diffus. Comme si on regardait un spot pub pour une assurance plutôt qu’une vraie invitation à rejoindre une équipe.
Et la cause de ce malaise ? Souvent, c’est un petit truc qui cloche, un détail mal calibré, un choix de ton à côté. L’inverse est aussi vrai : parfois, un seul petit ajustement suffit à rendre la vidéo percutante, sincère, mémorable.
Dans cet article, on ne va pas vous asséner une énième liste d’erreurs à éviter. On va plutôt explorer ce qui fait la différence, en creux : ces gestes simples, ces partis-pris mal compris, ces réflexes à désapprendre… pour que votre prochaine vidéo RH devienne un vrai aimant à talents — pas un repoussoir poli.
C’est LA première erreur qui fait tout capoter : parler de soi sans parler aux autres.
Beaucoup de vidéos de recrutement sont construites comme des plaquettes filmées. On y parle “valeurs d’entreprise”, “ambition partagée”, “cadre stimulant”… sauf que tout ça, c’est votre vision interne. Pas ce que cherche à entendre un candidat.
Un bon contenu RH, c’est un contenu qui répond à une attente concrète. Et côté candidat, ces attentes sont très simples :
👉 Si la vidéo ne répond à aucune de ces questions, elle passe à côté.
Cas classique
Un DRH enthousiaste parle face caméra du “sens donné au travail” dans son entreprise. Très bien. Mais sans visuel du terrain, sans témoignage du staff, sans moment de vie… ça reste abstrait.
Résultat : on oublie la vidéo aussi vite qu’on l’a vue.
Une vidéo RH qui fonctionne, c’est une vidéo qui donne à voir des vraies personnes.
Trop souvent, les entreprises misent sur le décor : open space design, terrasse rooftop, babyfoot… mais la vie réelle, elle, est absente. Ou trop lisse. Ou tellement mise en scène qu’on doute de tout.
Ce qui touche, ce sont les petits moments de vérité :
💡 Un exemple simple mais efficace : une PME de l’agroalimentaire a publié une vidéo brute, où trois salariés racontaient chacun “la chose qui les surprend encore aujourd’hui dans leur boulot”. Résultat : des centaines de partages et des candidatures spontanées qui citaient directement ces témoignages.
Conclusion : les visages parlent plus fort que les slogans.
On croit souvent que “faire pro”, c’est faire beau. Et donc, on embauche une agence, on sort le matos, on soigne le montage… Résultat : une vidéo nickel, avec une musique émotionnelle et des ralentis léchés.
Mais voilà : à trop chercher la perfection, on perd l’humain.
Une vidéo RH trop travaillée peut donner l’impression qu’on cherche à masquer quelque chose. Ou pire : qu’on s’adresse à un public, pas à des personnes.
Une bonne vidéo RH ne doit pas impressionner. Elle doit connecter.
Et cette connexion passe souvent par des choses très simples :
👉 À méditer : ce n’est pas la qualité d’image qui fait postuler, c’est la qualité de relation perçue.
On le reconnaît en quelques secondes : ce ton trop pro, trop propre, trop plat.
Les phrases sont toujours les mêmes :
Oui bon… mais qui n’a jamais dit ça ?
Aujourd’hui, le candidat n’achète plus des promesses, il cherche à sentir un vrai vécu. Et ça passe par une parole incarnée.
Conseil simple : laissez vos collaborateurs parler avec leurs mots à eux. Même si c’est parfois bancal. C’est justement ce déséquilibre, cette spontanéité, qui donne vie à la vidéo.
Mieux vaut un témoignage pas parfait mais sincère, qu’un discours proprement récité mais creux.
C’est le nerf de la guerre. Parce qu’un contenu sincère mais mal réalisé peut passer à côté. Et à l’inverse, une vidéo bien produite mais sans fond ne touchera personne.
L’enjeu ici, ce n’est pas de viser la perfection technique. C’est d’éviter les pièges qui sabotent l’expérience du spectateur.
Les basiques techniques à ne pas négliger :
Astuce : testez vos rushs sur quelqu’un d’extérieur à l’équipe. Si au bout de 30 secondes, il vous dit “on dirait une pub”, recommencez. Si au contraire il sourit, commente, s’identifie… vous tenez quelque chose.
Alors, c’est quoi ce “petit truc” dont on parle depuis le début ?
Ce n’est pas une technique magique. Ni un effet de style.
C’est simplement : l’intention juste.
Pas l’intention de “faire une vidéo RH sympa”.
Mais celle de créer une vraie rencontre entre un lieu de travail et une personne en quête de sens.
Quand cette intention guide vos choix — de ton, de forme, de témoignages, de montage — tout devient plus clair, plus cohérent, plus impactant.
👉 Vous n’avez plus besoin d’en faire trop. Vous avez juste à montrer ce qui compte, pour de vrai.
Les erreurs les plus courantes dans une vidéo RH ne sont pas techniques. Ce sont des glissements d’intention :
Mais la bonne nouvelle, c’est que tout ça se corrige facilement.
Par un cadre plus simple.
Par des mots plus justes.
Par un montage qui laisse respirer.
Par une vraie volonté de dire : “Voici qui nous sommes. Et si ça te parle, viens.”
Ce fameux “petit truc” qui transforme une vidéo de recrutement en aimant à talents ?
Il est là. Dans l’envie de créer une rencontre, pas juste une vitrine.
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